Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/269

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même estimer beaucoup l’art de quelques-uns de fes Opera, intéressans par le fpestacle dont ils font remplis, par l’invention ou la diipofition des faits qui les compofent, par le merveilleux qui y regne, & enfin par le pathétique des fituations, qui donne lieu à celui de la mufique, & qui l’augmente néceflairement. Ni la grace, ni la noblefle, ni le naturel f n’ont manqué à l’Auteur de ces Poemes Singuliers. Il y a prefque toujours de la naïveté dans ion Dialogue, & quelquefois du (entiment. Ses Vers font femés d’images charmantes & de penféesingénieufes.’ On admireroit troples fleurs dont il se pare, s’il eue évité les défauts qui font languir quelquefois fes beaux Ouvrages. Je n’aime pas les familiarités qu’il a introduites .dans fes Tragédies : je fuis fâché qu’on trouve dans beaucoup de fcénes, qui fonc