Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/297

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gueur de ses sentimens & abaisser l’essor de son génie ?

LXXII.

La modération des grands hommes ne borne que leurs vices.

LXXIII.

La modération des foibles est médiocrité.

LXXIV.

Ce qui est arrogance dans les foibles est élévation dans les forts, comme la force des malades est frénésie, & celle des sains est vigueur.

LXXV.

Le sentiment de nos forces les augmente.

LXXVI.

On ne juge pas si diversement des autres que de soi-même.

LXXVII.

Il n’est pas vrai que les hommes soient meilleurs dans la pauvreté que dans les richesses.

LXXVIII.

Pauvres & riches, nul n’est