Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/298

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vertueux ni heureux, si la fortune ne la mis à sa place.

LXXIX.

Il faut entretenir la vigueur du corps pour conserver celle de l’esprit.

LXXX.

On tire peu de services des vieillards.

LXXXI.

Les hommes ont la volonté de rendre service jusqu’à ce qu’ils en ayent le pouvoir.

LXXXII.

L’avare prononce en secret : Suis-je chargé de la fortune des misérables ? Et il repousse la pitié qui l’importune.

LXXXIII.

Ceux qui croyent n’avoir plus besoin d’autrui, deviennent intraitables.

LXXXIV.

Il est rare d’obtenir beaucoup des hommes dont on a besoin.