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Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/307

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dans les foibles & les malheureux, inquiete dans les indécis, &c. Organe obéissant du sentiment qui nous domine & des opinions qui nous gouvernent.

CXXXVI.

La conscience des mourans calomnie leur vie.

CXXXVII.

La fermeté ou la foiblesse de la mort dépend de la derniere maladie.

CXXXVIII.

La nature épuisée par la douleur assoupit quelquefois le sentiment dans les malades, & arrête la volubilité de leur esprit. Et ceux qui redoutoient la mort sans péril, la souffrent sans crainte.

CXXXIX.

La maladie éteint dans quelques hommes le courage, & dans quelques autres la peur, & jusqu’à l’amour de la vie.