Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/345

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de nouvelles graces : sçavant à imiter le caractere & à saisir l’esprit des bons ouvrages de chaque nation par l’extrême étendue de son génie, mais n’imitant rien d’ordinaire qu’il ne l’embellisse : éclatant jusques dans les fautes qu’on a cru remarquer dans ses Écrits, & tel que malgré leurs défauts, & malgré les efforts de la critique, il a occupé sans relâche de ses veilles ses amis & ses ennemis, & porté chez les Étrangers dès sa jeunesse la réputation de nos Lettres, dont il a reculé toutes les bornes.

CCLXVI.

Si on ne regarde que certains ouvrages des meilleurs Auteurs, on sera tenté de les mépriser. Pour les apprécier avec justice, il faut tout lire.

CCLXVII.

Il ne faut point juger des hommes par ce qu’ils ignorent, mais