Aller au contenu

Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/362

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

des caracteres ineffaçables.

CCXCVII.

Le corps a ses graces, l’esprit ses talens. Le cœur n’auroit-il que des vices ? Et l’homme capable de raison, seroit-il incapable de vertu ?

CCXCVIII.

Nous sommes susceptibles d’amitié, de justice, d’humanité, de compassion & de raison. Ô mes amis ! Qu’est-ce donc que la vertu ?

CCXCIX.

Si l’illustre Auteur des Maximes eût été tel qu’il a tâché de peindre tous les hommes, mériteroit-il nos hommages, & le culte idolâtre de ses prosélytes.

CCC.

Ce qui fait que la plûpart des livres de morale sont si insipides, est que leurs Auteurs ne sont pas sinceres. C’est que foibles échos les uns des autres, ils n’oseroient