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Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/383

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ma plus tendre enfance, & j’ai- mai vos faintes rigueurs. Pourquoi m’avez-vous délaiffé ? Pourquoi lorfque l’orgueil ., l’ambition, les plaints m’ont tendu

leurs pièges infidèles c’étoit

fous leurs traits que mon cœur ne pouvoit fe pafler d’appui.

J’ai laifle tomber un regard fur les dons enchanteurs du monde, & foudairi vous m’avez quitté, & l’ennui, les foucis, les remords, les douleurs ont en foule inondé ma vie.

O mon ame ! montre-toi forte dans. ces rigoureufes épreuves ; fois patiente ; efpere à ton Dieu, tes maux finiront, rien n’eft fta- ble ; la terre elle - même & les cieux s’évanouiront comme un fonge. Tu vois ces Nations & ces Trônes, qui tiennent la terre aflervie : tout cela périra. Ecoutes, le jour du Seigneur n’eft pas loin : il viendra ; l’Univers fur