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Page:Vauvenargues - Introduction à la connaissance de l'esprit humain 1747.djvu/384

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pris-fentira les reflbrts de fon Etre épuifés & fes fondemens ébranlés : l’aurore de l’éternité luira dans le fond des tombeaux & la mort n’aura plus d’aziles.

O révolution effroyable ! l’homicide & l’inceftueux jouiflbient en paix de leurs crimes & dor- moient fardes lits de fleurs ; cette voix a frappé les airs ; le foleil a fait fa carriere, la face des deux a changé. A ces mots les mers, les montagnes, les forêts, les tombeaux frémiffent, la nuit par-. le, les-vents s’appellent.

Dieu vivant ! ainfi vos vengeances fe déclarent & s’accom- pliflent : ainfi vous fortez du fî- lence & des ombres qui vous cou- vroient. O Chrifr. î votre regne eft venu. Pere, Fils, Efprit éternel, l’Univers aveuglé ne pou- voit vous comprendre. L’Univers n’eft plus, mais vous ères. Vous. êtes ; vous jugez les peu--