des portes, une seule rangée de rayons abritait des livres, tandis que, de chaque côté de la fenêtre, deux bibliothèques Empire contenaient des livres rares aux reliures splendides.
— J’ai sondé le plancher, dit Lesquent. Il m’a donné bien du mal, car, ainsi que vous pourrez le constater, il est fait de petits carrés de marqueterie. Il me semblait donc assez logique que l’un de ces carrés se soulève, ou s’enfonce, permettant l’accès à la cachette du comte de Boissy. Ceci était d’autant plus vraisemblable qu’il n’y a pas de cave sous cette pièce, c’est un terre-plein. J’ai passé des jours et des jours à chercher le point faible de ce parquet. Sans succès, J’ai essayé de passer une lame d’acier entre les lamelles de bois, mais en vain. Je n’avais pas tout à fait terminé ce travail quand je suis allé à Paris pour vous voir. Depuis, j’ai achevé mes recherches dans ce sens et j’ai commencé à explorer la cheminée. Si vous le voulez bien, nous allons l’examiner de plus près.
Ils s’approchèrent de la grande cheminée et Lesquent expliqua ce qu’il avait déjà fait et ce qu’il convenait, selon lui, de faire.
— Cette cheminée, dit-il, est très ancienne, plus ancienne que le château. Rien dans la monographie ne nous le précise, mais, à son style, je ne serais pas étonné qu’elle fût la cheminée du pavillon de chasse, Elle est assez vaste pour qu’une demi-douzaine de personnes puissent s’asseoir à l’intérieur, ainsi qu’on le faisait dans le temps à la veillée, le feu chauf-