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Page:Vavasseur - chatelaine un jour.djvu/183

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faire aucune allusion à Chavanay, Lesquent et Grandlieu.

Colette, qui, seule, se contentait d’un repas rapidement avalé, préparait une pâte feuilletée pour faire une quiche. Lina disposait sur une assiette les gâteaux qu’elle avait apportés pour le dessert de cette dînette. Elles étaient, l’une et l’autre, baignées de cette joie née de l’amitié et du souvenir d’heures heureuses vécues ensemble.

Brusquement, retentit la sonnette de la porte.

Colette s’immobilisa, étonnée.

— Qui est-ce ?

— Je vais aller voir.

D’un pas nerveux, la jeune fille se dirigea vers la porte.

— Vous ne m’attendiez pas ?

Lesquent était là, souriant.

Une bonne surprise, n’est-ce pas ? poursuivit-il.

Il entra et aperçut Lina.

— Oh ! pardon.

Il s’avança cependant avec son sans-gêne habituel et, se tournant vers Colette, lui demanda :

— Voulez-vous me présenter ?

Dès qu’elle eut prononcé le nom de Lesquent, Colette vit une lueur s’allumer dans les yeux de son amie, et le nom de Lina fit hocher la tête de son cousin.

— Ainsi, vous êtes Lina, fit-il. Je suis enchanté de vous connaître, j’ai si souvent entendu parler de vous.