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Page:Vavasseur - chatelaine un jour.djvu/203

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L’autre reprenait :

— La vie de château, mazette ! Eût-on jamais pensé cela à Lambaréné ?

Colette attendit la réponse de François, mais, avec colère, la porte s’ouvrit et il parut, fou de rage.

— Vous écoutez aux portes, maintenant. Je vous ai dit d’aller dans votre boudoir !

— Ta fiancée n’est peut-être pas de trop ! lançait l’autre.

Sans attendre, Lesquent prit Colette par le bras.

— Montez dans votre boudoir, ordonna-t-il. Il est des spectacles qui ne sont pas pour une jeune fille et, en particulier, celui de la sortie que je réserve à ce monsieur.

— Laissez-moi, je monterai seule.

Colette haletait d’émotion, pressentant le drame dès l’instant où la porte s’était ouverte sous la poussée de François.

Elle monta comme un automate, sans regarder derrière elle, et, machinalement, elle ferma à clé la porte du boudoir.