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Page:Vavasseur - chatelaine un jour.djvu/230

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Colette raconta sa triste odyssée sans omettre aucun détail.

— Diable disait Fourcaud à chaque nouvelle surprise.

Quand elle eut terminé sa confession, il lui demanda :

— Que comptez-vous faire ?

— Je n’en sais rien. Je suis brisée, anéantie, et je suis venue vous demander conseil.

— Bien !

Il tapotait son sous-main et, après avoir réfléchi :

— Il faut d’abord savoir ce que vaut cette menace, je vais téléphoner à mon avocat.

Devant Colette, il décrocha le téléphone et tendit l’écouteur à la jeune fille.

— Mon cher maître, un renseignement. Je vous prends au pied levé et je m’en excuse… Voilà de quoi il s’agit.

En termes précis et succincts, sans nommer personne, il exposa le cas du trésor découvert.

— Il n’y a aucune complication dans cette affaire, répondit l’avocat. Les attributions de trésor sont extrêmement simples. La propriété d’un trésor échoit à celui qui le trouve dans son propre fonds, ce qui est le cas vous intéressant. Si ces deux personnes ont trouvé le trésor dans un château leur appartenant, ils ont droit chacun à la moitié du trésor.

Colette rayonnait de joie.

— Vous êtes tombée dans un piège un peu grossier, ma petite, dit Fourcaud. Vous voyez, rien de grave pour vous. Maintenant, je vais