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Page:Vavasseur - chatelaine un jour.djvu/249

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n’avait jamais découvert. Si nous trouvions ce trésor, mon triste associé et moi-même, je serais riche, je pourrais vous apporter une dot.

— Folle !

— Peut-être… Tandis que vous étiez chez moi, j’ai reçu une visite. C’était Sonnart. Il venait m’annoncer qu’il était près de trouver le trésor. Il n’attendait plus que moi pour la dernière exploration. Je n’avais qu’une crainte. Que l’un de vous deux vît l’autre. Je lui ai demandé de revenir le soir ; ce fut à ce moment que nous mîmes au point l’expédition.

« Le surlendemain, je partais à Grandlieu ; mais avant, le matin, je vous envoyais une lettre remettant au lundi notre rendez-vous du samedi.

— C’est pourquoi, désemparé de ce samedi si vide, je décidai d’aller en Normandie, moi aussi.

— En examinant la cheminée, un mur mobile descendit comme un rideau et nous enferma, Sonnart et moi, lui seul réussit à s’échapper. Vous êtes arrivé à ce moment. Vous vouliez l’adresse de la copropriétaire du château et, quand vous avez su que c’était moi, vous avez éprouvé une si grande colère que vous avez refusé, quelques instants plus tard, d’aider Sonnart à me délivrer. Vous me saviez emmurée et vous avez…

Un sanglot l’étouffa.

— C’est Lesquent qui vous a donné cette version ?

— Évidemment !