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Page:Vavasseur - chatelaine un jour.djvu/55

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VII

Le soleil fusait entre les persiennes, lorsque Colette s’éveilla. Le premier instant de surprise passé, le temps de se souvenir où elle était, et sa joie éclata.

Elle vit à sa montre-bracelet qu’il était neuf heures, et cette constatation la rassura. Il lui était impossible de se préparer, de chercher un moyen de transport et d’être à dix heures à Pont-Audemer. Elle n’avait plus le choix. Il faudrait qu’elle trouvât une façon commode d’aller directement à Grandlieu.

François croirait que sa cousine était complètement fâchée et cette épreuve lui serait peut-être salutaire.

Comme il faisait assez froid dans la chambre, Colette s’octroya quelques minutes de grâce et elle s’enfonça avec délices sous les couvertures.

« Si seulement je savais à combien de kilomètres je suis de Grandlieu. »