tacher mon nom à ce cas d’hystérie cataleptique. On l’appellera désormais : Le mal de Malaisé.
Tiens !… j’aurais plutôt cru que c’était le mal de la Mariotte.
Du tout ! On donne à la maladie le nom du médecin… par reconnaissance…
Le malade peut mourir… Le nom du médecin est toujours sûr de vivre…
Farceur !… Allons voir notre pensionnaire…
Vous êtes bien pressé.
Je n’ai qu’une minute… J’ai télégraphié hier à mon illustre maître, le docteur Modeste de Bracieux, professeur à la Faculté de médecine, membre de l’Académie.
Une grosse légume, quoi !
Il m’annonce son arrivée par le train de trois heures… J’ai juste le temps de jeter un coup d’œil sur le sujet avant d’aller à la gare.
Saprelotte !
Louison, guette sur la route, et si tu vois un monsieur avec un rond rouge à la boutonnière, tu le conduiras ici.
Bien, monsieur. (Elle sort.)