Page:Veber, Soulié - La Mariotte, 1903.djvu/54

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MALAISÉ

Le docteur de Bracieux, mon éminent maître, est ravi à l’idée d’étudier ce cas unique.

GOURON

Voyez-vous ça ?… Eh bien, il peut reprendre le train suivant.

MALAISÉ

Hein ?

GOURON

Il ne verra pas la Mariotte.

MALAISÉ

Quelle mouche vous pique.

GOURON

Ah ! c’est comme ça ! Tout le monde se défile en me collant la Mariotte sur les bras… Et on croit que j’accepterai ça ?

MALAISÉ

Mon vénéré maître, le professeur de Bracieux et moi, nous chercherons un moyen de vous tirer d’affaire.

GOURON

Ça, c’est des belles paroles… j’ai une dormeuse ? Eh bien, elle est pour moi tout seul… On ne la verra plus… du moins ici !…

MALAISÉ

Gouron !

GOURON

Y a pas de Gouron ! Je l’enferme à clef et personne ne l’approchera… pas plus les journalistes que les professeurs et pas plus vous qu’un autre…

MALAISÉ

Permettez-moi…

GOURON

Je permets la peau !