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BONFILS

Parbleu ! il va venir des commissions, le congrès des machins-chose, n’est-ce pas, Gouron ?

GOURON

Parfaitement.

PAULINE

Une fois arrivés, ils sont forcés de rester, il n’y a qu’un seul train dans la journée.

BONFILS

Tu te charges de les arranger, hein !

PAULINE

Ah ! vous voyez bien que c’est l’intérêt de tous qu’elle reste ici… Venez m’aider… Je vais chercher les Parisiens… (Elle sort.)

LEDANT, sortant avec Bonfils.

Allons… nous ne sommes qu’à moitié refaits… (On entend le tambour au lointain.) Qu’est-ce que c’est que ça ?

BONFILS, sortant.

C’est les bans de ce veinard-là qu’on tambourine. Au revoir, Gouron. (Il sort.)



Scène XII

GOURON, puis LA MARIOTTE
GOURON

Salut, M. Bonfils. (Seul écoutant.) Il y a promesse de mariage entre Auguste, Anthime Gouron… et Virginie, Pauline Macheux, etc… Je crois que je lui apporte une belle dot, à Pauline. Et on a raison de dire que la fortune vient en dormant. Ce pauvre Ledant ! Il en faisait une tête. Le fait est qu’il n’a pas de chance. Perdre à la fois la Pauline et la Mariotte !…

VOIX DE LA MARIOTTE

Gouron !