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PAULINE
Allons donc ! t’iras trimer dur chez des étrangers qui t’aimeront pas ; au lieu de ça, chez nous, tu serais toujours sûre de l’existence, avec un métier pas fatigant.
GOURON
On partagera les bénéfices. On te fera une dot pour plus tard.
PAULINE
Et puis ici, t’auras une famille, tu seras notre amie.
GOURON
Presque notre parente.
PAULINE
Ça ne te tente pas ? Allons… si ça te va, n’hésite pas… embrasse-moi.
LA MARIOTTE, l’embrassant.
Ah ! Pauline ! Pauline !
LEDANT
Très bien !
BONFILS
C’est une brave fille.
MALAISÉ
À la bonne heure.
LOUISON, accourant du fond.
Maît’Gouron ! Maît’Gouron ! Les Parisiens qui viennent ! Toute une bande !
GOURON
Du calme, vous autres, voilà l’ennemi.
PAULINE, suppliante.
La Mariotte ! un bon mouvement.
LA MARIOTTE
Je suis prête. (Elle entre dans la maison avec Pauline. Par la fenêtre on la voit qui, aidée de Pauline, s’installe dans le fauteuil.)