Page:Venturi - Recherches expérimentales sur le principe de la communication latérale du mouvement dans les fluides, 1797.djvu/13

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résultats ôtât toute crainte d’erreur. Je compte que, même dans les cas les plus compliqués, il n’a pu se glisser plus de d’erreur.

Les mesures indiquées dans le cours de ces expériences, ont été prises sur une toise vérifiée sur celle de l’académie, que le cit. Lalande voulut bien m’envoyer en 1783. Ces mesures, de même que toutes les autres du XVIIIème siècle, subiront le sort qui leur est préparé par l’établissement du nouveau mètre. On pourra toujours les réduire à ce nouvel étalon, en observant que le pied est au mètre, comme 100 à 308.

Les physiciens les plus sages sont en défiance contre toute théorie abstraite sur le mouvement des fluides, et les grands géomètres même avouent que les méthodes, qui leur ont procuré des progrès si surprenans du côté de la mécanique des corps solides, ne donnent, du côté de l’hydraulique, que des conclusions trop générales et incertaines pour la plupart des cas particuliers. Pénétré de cette vérité, je ne me suis occupé de la théorie qu’autant qu’elle se combinoit avec les faits, et qu’elle étoit nécessaire pour les réunir sous un seul point de vue. On pourra, si l’on veut, se passer même de ce peu de théorie, et ne considérer les propo-