Page:Verchères - Aventures de cow-boys No 3 - Les chevaliers de la nuit, 1948.djvu/20

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Toujours dans le plus profond silence, les chevaliers entourèrent le groupe de bêtes à cornes.

Le moment tant attendu était venu.

Verchères visa.

Tira.

Et un chevalier tomba désarçonné.

Alors Alain et Slime crachèrent la mitraille de leurs carabines.

8 chevaliers furent précipités en bas de leurs montures.

Affolées par la pétarade, les bêtes à cornes se stampidèrent.

Soudain un des chevaliers cria :

— Sauve qui peut !

Les onze outlaws qui n’étaient pas blessés s’enfuirent au grand galop.

Les 3 hommes eurent tôt fait de ramener les vaches, bœufs et taureaux à leur état normal.

Puis ils comptèrent les chevaliers sur le champ de bataille.

Six morts.

Trois blessés.

Verchères dit :

— Attelez deux ouaguines et transportez immédiatement les blessés et les morts au poste de police de Canyonville…

— Et vous, J. B. ?

— Si on vous demande où je suis allé, vous répondrez que je suis à perfectionner le nœud coulant…

— Nœud coulant ?

— Oui, celui de la corde d’un futur pendu…

— Vous serez longtemps parti ?

— Non, je ne serai pas lent à arriver chez Robitaille.


CHAPITRE IX

LES CADAVRES


Dans le bureau du sergent avec celui-ci et les 2 Gradier.

Sans oublier les cadavres.

Soudain J. B. entre.

Il demande :

— Claude, les blessés ont-ils parlé ?