Page:Verchères - Aventures de cow-boys No 3 - Les chevaliers de la nuit, 1948.djvu/19

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heures ; ils frapperont à l’un des trois ranches, je ne sais pas lequel…

— Alors, il faut que chacun surveille son propre domaine… ?

— Oui, va, mon Slime.

Alain dit :

— Vous restez avec nous, chef ?

— Oui.

— Pourquoi ?

— Que voulez-vous dire ?

— Que nous sommes déjà deux ici, tandis que les 2 autres ranchers sont seuls…

— Ah, ça… ?

— Oui.

— Eh bien, j’ai souleur que les chevaliers frapperont de nouveau ici cette nuit.

Le soir tombait.

Au retour de Slime, les trois hommes trottèrent vers le gros du troupeau Gradier en pâturage.

La nuit était claire.

D’une clarté d’argent.

Ils se dissimulèrent triangulairement aux trois points stratégiques du pâturage.

L’attente…

La veillée d’armes commençait.

Étrange…

Verchères ne scrutait point l’horizon.

Non.

Il regardait en l’air et n’abaissait la vue que pour consulter sa montre de chemin de fer.

10 h.

11 h.

Minuit…

Soudain il vit un volier d’oiseaux s’élever dans les airs.

Tiens, tiens…

Des ombres chevalines s’approchaient silencieusement.

Baptiste compta…

Une, deux, trois…

… 18, 19, 20 ombres.

Bientôt celles-ci se précisèrent.

Devinrent les chevaux et des cavaliers.