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Et les 2 Gradiers.

Alain et Slime.

Pour déjouer les chevaliers de la nuit, J. B. avait fait courir la rumeur que le groupe se rassemblerait chez les Gradiers pour préparer le grand coup.

Il était 1 heure et 5 du matin quand le passé, les nerfs tendus, entendit un bruit lointain, rythmé, constant…

— Les sabots du bétail, murmura Robitaille.

Baptiste ordonna :

— Un dernier mot, messieurs ; tirez en visant pour tuer.

— Oui.

— Ce sera un plaisir.

— Et comment !

Les chevaliers s’approchaient avec les animaux volés.

Le gas qui était en tête du cortège toucha un point du rocher.

Celui-ci bascula.

Juste comme le leader allait passer et disparaître à travers l’orifice Baptiste tira.

Sa balle de carabine drila un trou dans le cœur du bandit qui tomba à la renverse.

Les coups de feu des membres du possé bien cachés retentirent.

Au bout de quelques instants de fusillade il ne restait plus un seul chevalier en selle.

Ils avaient tous mordu la poussière.

Pendant ce temps Verchères n’était pas demeuré inactif.

Il avait pris 3 bâtons de dynamite.

Les avait placés dans un interstice entre la porte basculante et le rocher.

— Qui est-ce ?

Avait posé 3 caps détonateurs.

Avait allumé les mèches.

Et démoli l’issue secrète.

Alors il revint au possé :

— Combien de morts et de blessés ? demanda-t-il.

Le sergent répondit :

— Pas de blessés 10 morts.

— Et de notre côté ?

— Pas la moindre égratignure.