Page:Verdi-Aïda.djvu/14

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C’est Isis même
Qui de nos défenseurs nomma le chef suprême.

RAD
Ah ! quelle gloire !…

RAM [regardant fixement Radamès]
Il est jeune ! il est valeureux !
Je vais porter au roi l’arrête des cieux ! [il sort]

RAD
<poem>Si j’étais ce soldat ! O sort auquel j’aspire !
Si je pouvais conduire
Au combat nos guerriers !
Être vainqueur ! rentre à Memphis dans ma gloire,
A toi, chère Aïda, consacrer mes lauriers…
Disant : « Tu m’inspira ! je te dois la victoire ! »
O céleste Aïda ! toi dont la grâce
Que rien n’efface
Sait tout charmer,
A toi mon âme est enchaînée,
Ma destinée
Est de t’aimer !
Qu’Isis m’entende,
Que je te rende
Ton beau pays, tes jours heureux.
Que je te donne
Une couronne,
Un sceptre d’or digne des dieux !


Radamès — Amneris

AMN