Page:Verdi-Aïda.djvu/31

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Permets d’abord, ô prince, qu’à tes yeux Paraissent mes captives.

LES PRÊTRES Rendons grâces aux dieux.


AÏDA [apercevant Amonasro] Que vois-je !… toi !… mon père !

TOUS Son père !…

AMN En nos mains !…


AÏDA Prisonnier ! toi !…

AMON [bas] Ne me trahis pas !

LE ROI [à Amonasro] Approche ! Tu serais…

AMON. Son père ! un adversaire Vaincu par vous ! En vain j’ai cherché le trépas Pour mon roi, ma patrie alarmée, J’ai lutté, j’ai guidé notre armée.