étude plus précise, car il sera possible d’effectuer les calculs qui traduisent les théories générales. Dans ce but, nous rappellerons ici succinctement leurs propriétés essentielles.
L’équation d’état des gaz parfaits, qu’on peut établir a priori à partir de la définition cinétique de ces fluides hypothétiques (23. 16), peut aussi être considérée comme la traduction des deux lois expérimentales de première approximation de Mariette et de Gay-Lussac. Si l’on maintient à température constante une masse quelconque d’un gaz parfait, le produit de la pression par le volume qu’elle occupe reste constant ; d’autre part la valeur de ce produit varie proportionnellement à la température absolue Au total on écrira donc
Il est évident que la constante est proportionnelle à la
masse du gaz considéré que l’on a mise en expérience puisque, à
pression et température données, la densité du gaz est fixe. On
peut donc écrire
d’où
en désignant par le volume spécifique : c’est l’équation d’état du
gaz parfait considéré ; elle contient une constante qui est caractéristique
de chaque espèce de gaz, puisque les densités
des divers gaz considérés dans les mêmes conditions de pression et
température sont différentes.
Au lieu de se référer à l’unité de masse et d’introduire le volume spécifique de l’équation d’état classique, il est commode de convenir que l’on se référera, pour chaque gaz, à une masse telle que l’équation d’état devienne identiquement la même pour tous les gaz parfaits. Si nous appelons le volume de cette masse la valeur commune de tous les coefficients on aura