Aller au contenu

Page:Vergne - L’Équilibre thermodynamique des fluides homogènes.djvu/34

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
26
H. VERGNE ET J. VILLEY.


L’équation (32) devient


c’est-à-dire que l’énergie interne du mélange est comptée à partir de la même température que celle des gaz purs.

Dans le cas particulier où les divers gaz composants sont de même type moléculaire, les chaleurs moléculaires sont toutes égales à une même valeur et l’on a

Au total, le mélange de gaz parfaits est équivalent, au point de vue mécanique, à un gaz parfait. C’est d’ailleurs évident dans la théorie cinétique, où la pression est déterminée pour un nombre donné de molécules quelconques dans un volume donné par l’énergie cinétique moyenne de translation de ces molécules, c’est-à-dire par la température, et où il suffit, pour en déduire l’énergie interne totale, de multiplier cette énergie de translation par la valeur moyenne du rapport des énergies totale et de translation.

On pourra donc définir la masse moléculaire du mélange considéré. Cette expression, qui n’a plus aucune signification au point de vue chimique, garde une signification physique précisée par les observations ci-dessus.

Cette masse moléculaire est déterminée en écrivant que la masse totale est égale à comme elle est égale aussi à la somme des masses des divers gaz composants, on aura


c’est-à-dire la moyenne arithmétique des masses moléculaires des composants.

Par exemple, nous dirons que la masse moléculaire de l’air atmosphérique, identifié à un mélange de 79 volumes d’azote () et 21 volumes d’oxygène (), est égale à


14. Entropie du mélange. — Le calcul de l’entropie du mélange à