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Page:Vergne - L’Équilibre thermodynamique des fluides homogènes.djvu/39

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L’ÉQUILIBRE THERMODYNAMIQUE DES FLUIDES HOMOGÈNES.

tion (35) interdit de tirer de là l’équation


analogue à l’équation (36), qui serait en contradiction avec l’équation correcte (37). Il est d’ailleurs évident que, dans un gaz pur, il ne peut plus être question de réaliser sans travail un fractionnement avec augmentation du volume total analogue à celui, théoriquement réalisable dans un mélange au moyen de parois semi-perméables, qui nous a fourni la confirmation de l’équation (36).

Finalement, en associant les équations (36) et (37) on a l’entropie du mélange sous la forme

(38) (38)


étant l’entropie d’une molécule-gramme du gaz considéré, sous la pression ou, ce qui est équivalent, sous le volume moléculaire

Prenons, pour l’entropie moléculaire d’un gaz parfait pur l’expression (28), et supposons que nous déterminions les constantes d’intégration par la convention, logique en apparence, d’annuler cette entropie pour le même état de n’importe quel gaz parfait pur. Alors


et l’entropie devient

(39) (39)


qui donne


d’où

(40)

Dans cette formule nous pouvons, puisque nous avons défini la molécule-gramme du mélange, mettre en évidence son entropie moléculaire, en écrivant