Page:Verhaeren - Almanach, 1895.djvu/26

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le houx lui-même est assailli,
en chaque feuille, en chaque pli,
et courbe enfin jusques à terre
sa rancune protestataire.

Et le printemps oriflamme de vent,
avec des insectes rouges et bleus
en aigrettes dans ses cheveux,
avec, sur le vol clair de ses ailes solaires,
le feu mouillé des diamants auréolaires,
entre vainqueur dans la lumière en fleur.