Page:Verhaeren - Contes de minuit, 1884.djvu/31

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

joies et les bombances, et les gloires et les kermesses agonisaient à cause de cela.

Cette maigreur était contagieuse ; dans la lutte des choses, les grasses avaient été vaincues.

Vinckx espérait une refloraison de ses chairs. La nuit, il la passa dans sa chambre, à guetter cette résurrection. Il allait de son bureau à la fenêtre, de la fenêtre à la muraille causant avec ses bibelots aimés.

Rien n’y fit. Tout reprit sa tranquillité nocturne. Seulement pendant les longs silences, dans un anéantissement de tout autre bruit, quelques gouttes tombèrent encore.