Page:Verhaeren - Les Blés mouvants, 1912.djvu/121

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« Ainsi
« Vivent les gens d’ici,
« Travaillant ferme et dur pour la moindre pécune
« Dans la bonne ou la mauvaise fortune ;
« Certes se doutant bien qu’il est au loin, là-bas,
« Un soleil moins hostile en un moins lourd climat,
« Mais rivés à leur sol compact, farouche et blême,
« Et le chantant
« Aux jours d’été et de printemps
« Quand même.