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Tu arbores parfois cette grâce bénigne

Du matinal jardin tranquille et sinueux
Qui déroule, là-bas, parmi les lointains bleus,
Ses doux chemins courbés en cols de cygne.

Et, d’autres fois, tu m’es le frisson clair
Du vent rapide et miroitant
Qui passe, avec ses doigts d’éclair,

Dans les crins d’eau de l’étang blanc.