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Mariage


L’accord était conclu depuis Noël passé ;
Mais il fallait d’abord que mourut le grand-père,
Pour que ses dix bonniers de belle et forte terre
Fussent le bien du fiancé.

L’aieul est mort, et la noce aujourd’hui déploie
Sur l’ample mariée, et la moire et la soie ;
Et le solide anneau, dont l’or scintille et bouge,
Orne l’index de sa main rouge.