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Page:Verhaeren - Les Plaines, 1911.djvu/179

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Les Étables


Les nuages à l’horizon se pelotonnent ;
Le vent bondit au loin, de forêt en forêt,
Sous l’averse qui rôde et sabre les guérets,
Les blancs troupeaux transis quittent les prés d’automne.

Les étables, au fond des cours,
Les étables depuis l’été désertes,
Les attendent portes ouvertes ;
Et chaque bête au mufle lourd,