Page:Verhaeren - Les Tendresses premières, 1904.djvu/86

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Aussi, quand au beau temps des kermesses sauvages,
On s’en allait lutter, dans les prochains villages,
Et qu’on rentrait non plus vaincus, mais en vainqueurs,
Elle était là, plantée au-devant de sa porte,
Honteuse un peu de promettre pour le déduit,
La nuit,
À tant de gars qui s’étaient bien conduits,
Le festin de sa chair bonne, placide et forte.