Page:Verhaeren - Les Villes à pignons, 1910.djvu/118

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


L’Hospice


À ceux qui n’ont ni feu, ni lieu,
Et qui sont lents, et qui sont vieux,
À ceux qui, jour à jour,
— Depuis quels temps — ont fait le tour
De leur misère sédentaire,
Aux pauvres gens des durs métiers :
Portiers, veilleurs, gardiens et cantonniers,
Les petites villes octroient, parfois,
Le bénéfice
De boire et de manger et de dormir, sans joie,
Derrière un mur de vieil hospice.