Page:Verhaeren - Les Villes à pignons, 1910.djvu/127

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Mais, dès que le jour tombe, et que s’en vont rentrer
Ceux-ci d’Alost, ceux-là de Deynze et de Courtrai,
La gare,
Une dernière fois, tremble et s’effare,
Et se remplit de bruit ;
Puis, doucement s’enfonce et se clôt dans sa nuit ;
Et l’on n’entend plus rien dans la salle d’attente,
Où seul un bec de gaz reste allumé,
Que le grincement dur d’une plume irritante,
Près d’un guichet fermé.