Page:Verhaeren - Les Villes tentaculaires, 1920.djvu/25

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Que sillonnent des vols immenses
D’oiseaux criant la mort
En des houles de cieux au Nord ;
C’est la plaine, la plaine
Mate et longue comme la haine,
La plaine et le pays sans fin
D’un blanc soleil comme la faim,
Où, sur le fleuve solitaire,
Tourne aux remous toute la douleur de la terre.