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LE PÉCHÉ


Sur sa butte que le vent gifle,
Il tourne et fauche et ronfle et siffle
Le vieux moulin des péchés vieux
Et des forfaits astucieux.

Il geint des pieds jusqu’à la tête,
Sur fond d’orage et de tempête,
Lorsque l’automne et les nuages
Frôlent son toit de leurs voyages.

L’hiver, quand la campagne est éborgnée,
Il apparaît une araignée