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L’AMOUR


Aux fleurs rouges qui pavoisent l’espace
Et s’exaltent, dans l’or des jours,
Comme un vent fou le torturant amour
S’enlace.

Oh le charme de sa douleur
Et les lances de sa douleur,
Violentes, au fond du cœur !

Oh ! son ardeur, malgré sa vastitude,
Et son grand don de plénitude