Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, III.djvu/246

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
236
épigrammes

Ah ! plutôt n’est-ce pas l’escorte qui défile
Des rêves, revenus de la tombe au berceau

Et qui vont du berceau retourner à la tombe,
Sans fin, sans lieu, soleil couchant jamais éteint,
Rue ou route qu’un horizon d’automne étreint,
Perpétuel, heure arrêtée, âme que plombe
Et surplombe un ennui qu’on ignore et qu’on craint.