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voyage en france par un français

administration, politique, — on connaît sa magnifique correspondance avec Philippe II, — littérature enfin, et j’entends par ce mot l’ensemble des opérations d’un esprit qui veut exprimer le plus consciencieusement, le plus exactement, le plus intimement possible ce qu’il sent que Dieu lui suggère de fort, de grand et d’aimable, pour l’avancement et l’édification du prochain. Il faut déplorer, et déplorer amèrement, ces fautes de Flaubert[1], et tout singulièrement la dernière, outrage inconscient, soit ! mais très grave et scandaleux, au Saint-Esprit, en même temps — pour comparer un instant les petites choses aux grandes, — que manquement impardonnable aux lois les plus élémentaires de la justice et du goût littéraire !

Je me suis beaucoup appesanti sur Flaubert,

  1. Il me reste à relever une laide boutade contre le Catéchisme de persévérance de Mgr Gaume, ce compendium savant et instructif dont l’onction lumineuse a su pénétrer tant de cœurs, et la logique tant d’esprits. L’auteur du présent Voyage en France a, pour sa part, une gratitude infinie à ce livre modeste et fort, où il a, dans les premiers moments d’un lent mais sûr retour à la Foi, trouvé tout secours et toute consolation intellectuels.
    Il serait, d’ailleurs, à gager que Flaubert n’a pas ouvert ce livre ni les autres !