chef de la nouvelle école de romanciers, puisque nous en sommes toujours aux écoles jusque dans l’anarchie et dans le débraillé, politiquement comme autrement ! Ce soin que j’ai dû prendre d’être minutieux dans la première partie du présent examen me dispensera d’un bien long séjour avec les autres écrivains de fictions visés dans ce chapitre-ci.
MM. Zola et de Goncourt ont beaucoup plus parlé que Flaubert du Prêtre et de la Religion. M. Zola a consacré, pour sa part, deux gros volumes au récit des faits et gestes de prêtres, indépendamment de tous les ecclésiastiques et des « dévots » qu’il fait intervenir dans l’ensemble de son œuvre. La faute de l’abbé Mouret veut nous montrer tenté, succombant, se relevant, un jeune curé de village, bon, naïf, aussi saint que peut se l’imaginer et le retracer le gros tempérament et l’esprit foncièrement paillard — pardon du mot — de cet auteur d’un talent très réel mais très corrompu, avec de forts beaux restes d’une robuste santé cassée à tous excès d’outrance et d’indiscrétion maladroites. La conquête de Plassans est l’histoire d’un prêtre déjà d’un certain âge, ambitieux, tenace, orgueilleux, finalement atroce et féroce dans sa poursuite de domination d’une famille, puis