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souvenirs et promenades

pioches et autres instruments procédèrent, avec un bruit retentissant aux cœurs de tous non sans pitié pour le grand poète, à quelque élargissement. Cela dura quelques minutes, trop, beaucoup trop longtemps ! Le corps, enfin, mis sur le corps des ancêtres, devant le père en larmes et presque en nerfs, on s’égailla…

Mais la scène, en dehors, s’était foncée, comme froncée en une vague colère et, en somme, quelque injustice. On en voulait surtout à ces malheureux « curés », — aussi à ces infortunés « capitulards » de généraux, victimes encore plutôt que coupables d’une organisation militaire fantaisiste et confiante à l’excès, sous l’égide d’un « tyran » presque regrettable aujourd’hui. Aussi, que de cris de : « Vive la République communaliste ! » furent proférés en ce premier jour de la Commune sur lequel je vais revenir.

II

Dès le matin, les affiches blanches, s’il vous plaît, du « Comité Central de la Garde Nationale » avaient averti la population parisienne de cette nouvelle victoire de la « vraie démo-