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critique et conférences

de vue bourgeois, car le point de vue chrétien et surtout catholique me semble supérieur et doit être écarté, — j’entends, notamment, les Premières Communions et les Pauvres à l’église ; pour mon compte, j’eusse négligé cette pièce brutale ayant pourtant ceci qui est très beau :


… Les malades du foie…
Font baiser leurs longs doigts jaunes aux bénitiers.


Quant aux Premières Communions, dont j’ai sévèrement parlé dans mes Poètes maudits à cause de certains vers affreusement blasphémateurs, c’est si beau aussi… n’est-ce pas ? à travers tant de coupables choses… pourtant !

Pour le reste de ce que j’aime parfaitement, le Bateau ivre, les Effarés, les Chercheuses de poux et, bien après, les Assis, aussi, parbleu ! cet un peu fumiste, mais si extraordinairement miraculeux de détail, Sonnet des Voyelles qui a fait faire à M. René Ghil de si cocasses théories, et l’ardent Faune, c’est parfait de fauves, — en liberté ! et encore une fois, je vous le présente, ce « numéro », comme autrefois dans ce petit journal de combat, mort en pleine brèche, Lutèce, de tout mon cœur, de toute mon âme et de toutes mes forces.

On a cru devoir, évidemment dans un but de