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critique et conférences

Être
Maître
Veux.
Rose. — Va, je
Rage.
Gueux !
Bûche ! etc.


Et, six pages après les louanges accordées à ces choses, M. Barbey d’Aurevilly s’indigne contre les « sornettes enragées et idiotes » des Odes funambulesques, sur lesquelles je m’empresse de déclarer ne point partager du tout son avis. D’où vient cette contradiction ? Qui a bien pu changer l’amateur forcené des tours de force de M. Pommier en ce puritain de la poésie ? Profond problème, et dont je laisse la solution à de plus subtils.

En voilà assez, j’espère, pour montrer toute l’inanité d’une critique qui n’a pour guide qu’un enthousiasme irréfléchi, et pour flambeau que la lumière trouble si souvent de ce qu’on nomme assez improprement l’instinct poétique. Je pourrais m’arrêter ici, si je ne tenais à honneur de justifier complètement le titre de cet article : M. Barbey d’Aurevilly prépare un volume de critique sur les critiques qu’il intitule cavalièrement les Juges jugés. S’il entre dans son plan