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critique et conférences

par les architectes aux diverses parties de l’immense construction, véritable ville, brillante comme de féerie et presque comme d’histoire, destinée à contenir ces trésors d’art, d’invention, d’ingénieux et infatigable travail en tout genre, qui sont, plus encore et plus généralement que la seule peinture visée par le poète :


… le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité.


C’est, en passant, une chose à retenir que l’effort des édificateurs de chaque réceptacle d’exposition à créer quelque chose de tout à fait moderne et d’aussi bien que possible, deux conditions dures à assortir ; car notre modernité n’est guère bien dans le sens de l’esthétique comme dans les autres sens. Il n’y a, dans toute l’histoire presque demi-centenaire des expositions universelles internationales, dignes de ce redondant titre, que deux réussites complètement satisfaisantes. Et ce sont, namely, le Crystal Palace de Sydenham, imposant et léger, blanc et bleu sur le ciel pâle, tel un château de Shakspeare, féerique dans une apothéose de fraîche verdure et de collines toutes gracieuses, et ce tubalcaïnesque Palais des Machines de notre quatre-vingt-neuf, qui a su arracher à