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PRÉFACE




À Me  Michel Ménard.


La vie de Paul Verlaine est connue. L’excellent livre de Edmond Lepelletier qui, à proprement parler, reste encore le meilleur témoignage que nous possédions sur l’auteur de Sagesse, et, plus récemment l’essai trop exclusivement littéraire de M. Ernest Delahaye ; enfin, les souvenirs du poète lui-même, recueillis dans les derniers volumes de ses Œuvres complètes, suffisent, semble-t-il, à nous éclairer sur les diverses phases de son existence singulière.

À suivre la ligne si douloureusement tracée de son destin, il apparaît toutefois, que nous ne sommes point exactement informés et que tels menus faits échappant à notre examen, nous ne pouvons saisir le sens intime de ses poèmes.

Certes, ce n’est guère ici le lieu, ni l’heure de chercher dans sa production, cette part de vérité que tout