Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
XIII
l’aviso « essex ».
Vers quatre heures du soir, un cri retentit, jeté par Tony Renault.
Ce cri ne fut point celui de : Terre ! mais celui de : Navire !
Par bâbord devant, à une distance de cinq ou six milles, une fumée se montrait dans l’ouest au-dessus de l’horizon.
Un steamer venait à contre-bord, et, assurément, il marchait à grande vitesse. Une demi-heure après, sa coque était visible, et, une demi-heure ensuite, il ne se trouvait qu’à un quart de mille par le travers de l’Alert.
Les passagers, réunis sur la dunette, échangeaient leurs observations.