— Vous êtes allé en Chine !… s’écria Tony Renault, et il ne cachait point son admiration pour un homme qui avait accosté les rivages du Céleste Empire.
— Oui… monsieur Renault, et je vous assure qu’il n’est pas plus difficile d’aller en Chine que d’aller aux Antilles.
— Et sur quel navire ?… questionna John Howard.
— Sur le croiseur-cuirassé Standard, contre-amiral sir Harry Walker.
— Alors, reprit Magnus Anders, vous étiez embarqué comme mousse ?…
— En effet… comme mousse.
— Et il y avait de gros canons à bord du Standard ?… demanda Tony Renault.
— Très gros… de vingt tonnes…
— De vingt tonnes ! » répéta Tony Renault.
Et on sentait combien cet intrépide garçon serait heureux s’il pouvait jamais tirer une de ces formidables pièces d’artillerie.
« Mais, ajouta ensuite Louis Clodion, ce n’est pas à bord des navires de guerre que vous avez le plus navigué ?…
— Non, mes jeunes messieurs, répondit Will Mitz. Je ne suis resté que trois ans à