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deux ans de vacances.

deux pieds en profondeur. De temps en temps, on s’arrêtait, on prêtait l’oreille… on n’entendait plus rien.

La besogne, interrompue pour le déjeuner de midi, recommença une heure après. Toutes les précautions avaient été prises pour le cas où un dernier coup de pioche, éventrant la paroi, aurait livré passage à quelque animal. Les petits avaient été emmenés du côté de la berge. Fusils et revolvers à la main, Doniphan, Wilcox et Webb se tenaient prêts à toute éventualité.

Vers deux heures, Briant poussa une exclamation. Son pic venait de traverser le calcaire qui s’était éboulé et laissait voir une assez large ouverture.

Briant rejoignit aussitôt ses camarades, qui ne savaient que penser…

Mais, avant qu’il eût pu ouvrir la bouche, un rapide glissement frôla les parois du boyau, et un animal s’élança d’un bond dans la caverne…

C’était Phann !

Oui ! Phann, qui, tout d’abord, se précipita vers un seau plein d’eau et se mit à boire avidement. Puis, la queue frétillante, sans montrer aucune irritation, il revint sauter autour de Gordon. Il n’y avait donc rien à craindre.

Briant prit alors un fanal et s’introduisit dans le boyau. Gordon, Doniphan, Wilcox, Baxter, Moko, le suivirent. Un instant après, tous ayant franchi l’orifice produit par l’éboulement, se trouvaient au milieu d’une sombre excavation dans laquelle ne pénétrait aucune lumière du dehors.

C’était une seconde caverne, ayant en hauteur et en largeur les mêmes dimensions que French-den, mais beaucoup plus profonde, et dont le sol était recouvert d’un sable fin sur une superficie de cinquante yards carrés.

Comme cette cavité ne semblait avoir aucune communication avec l’extérieur, on aurait pu craindre que l’air fût impropre à la respiration. Mais, puisque la lampe du fanal brûlait à pleine flamme, c’est